Foire Aux Questions
Contents
- Quelles sont les analyses de qualité requises en vertu du Règlement sur les réseaux d’aqueduc?
- Qui est chargé de s’assurer que les administrations communautaires respectent les exigences sur l’échantillonnage et l’analyse? Que se passe-t-il si ces exigences ne sont pas respectées?
- Qui est principalement responsable de la distribution de l’eau potable dans les collectivités ténoises?
- Quelle est la différence entre l’eau brute et l’eau traitée?
- Comment savoir si l’eau potable est salubre?
- En quoi consiste un avis d’ébullition de l’eau?
- Les exploitants de nos stations de traitement sont-ils certifiés?
- Y a-t-il du fluorure dans l’eau?
Quelles sont les analyses de qualité requises en vertu du Règlement sur les réseaux d’aqueduc?
Le chlore et la turbidité font l’objet d’analyses quotidiennes. Chaque mois, quatre échantillons au moins sont prélevés pour vérifier si l’eau contient des bactéries. Une fois par an, des échantillons sont prélevés pour analyser les paramètres chimiques et physiques (métaux, matières totales dissoutes, pH, etc.). Vous trouverez de plus amples détails sous la rubrique Surveillance et analyses.
Qui est chargé de s’assurer que les administrations communautaires respectent les exigences sur l’échantillonnage et l’analyse? Que se passe-t-il si ces exigences ne sont pas respectées?
Les agents en hygiène du milieu (AHM) sont tenus de vérifier que les administrations communautaires respectent bien ces exigences. Les AHM reçoivent régulièrement des rapports sur le chlore, la turbidité, les produits chimiques et bactériologiques de la part des opérateurs des stations de traitement des eaux. Ces informations sont évaluées par les AHM pour vérifier qu’elles sont conformes à la législation des TNO sur la qualité de l’eau potable. Les AHM inspectent également les stations de traitement d’eau deux fois par an.
Si une administration communautaire ne respecte pas la loi, il faut alors prendre des mesures correctives. Ces mesures correctives peuvent varier en fonctions des circonstances et de la gravité du problème. Il peut s’agir d’une mesure bénigne comme de prélever un échantillon supplémentaire ou d’une mesure importante comme d’émettre un avis d’ébullition d’eau pour l’ensemble de la collectivité.
Qui est principalement responsable de la distribution de l’eau potable dans les collectivités ténoises?
Cette responsabilité incombe aux administrations communautaires. Ces dernières sont tenues de veiller à ce que du personnel qualifié traite et surveille l’eau quotidiennement. Même si d’autres organisations se chargent du financement, de la surveillance et de l’application de la loi, les administrations communautaires assument la responsabilité principale de cette mission.
Quelle est la différence entre l’eau brute et l’eau traitée?
L’eau brute est celle que vous trouvez en pleine nature, avant qu’elle soit traitée. Cette eau peut venir directement d’une rivière, d’un lac ou d’un puits. La neige et la glace fondues peuvent aussi être considérées comme de l’eau brute. L’eau brute contient souvent de la poussière et des micro-organismes pathogènes.
L’eau traitée est celle obtenue après traitement dans une station pour éliminer ces poussières et micro-organismes. Pour transformer l’eau brute en eau traitée, on utilise communément des filtres, du chlore et des UV.
Comment savoir si l’eau potable est salubre?
Les autorités locales vous aviseront si l’eau est impropre à la consommation. On teste régulièrement la qualité de l’eau potable aux TNO en tenant compte de divers paramètres. Si on décèle un problème, un agent en hygiène du milieu devra fournir des instructions à la collectivité sur la façon de le gérer, notamment s’il faut émettre un avis d’ébullition d’eau.
En quoi consiste un avis d’ébullition de l’eau?
L’avis d’ébullition d’eau est émis par une personne autorisée, comme l’agent en hygiène du milieu, si les résultats des analyses concernant la bactérie E. coli sont positifs dans un échantillon d’eau traitée (ce qui signifie que l’eau est contaminée par des matières fécales et qu’il est possible que des agents pathogènes entériques soient présents, rendant ainsi l’eau impropre à la consommation). Dans ce cas, un avis d’ébullition d’eau sera émis et des mesures correctives seront prises.
Ce type d’avis peut aussi être émis si, sur un mois, des échantillons prélevés consécutivement sur le même site ou si plus de 10 % des échantillons du système de distribution indiquent la présence de coliformes totaux. La présence de coliformes totaux ne nécessite pas forcément la mise en œuvre d’un avis d’ébullition d’eau, mais des mesures correctives doivent être prises.
Si un avis est émis, l’eau doit être portée à vive ébullition pendant une minute.
Les exploitants de nos stations de traitement sont-ils certifiés?
Aux TNO, les travailleurs des stations de traitement d’eau doivent obligatoirement suivre un programme de certification. En plus de passer un examen de certification, ils doivent répondre à des exigences sur l’expérience et les études. Après avoir obtenu leur certification, ils doivent obtenir chaque année des crédits de formation continue en suivant des cours ou en assistant à des conférences sur le thème de l’eau. Aux TNO, la plupart des exploitants sont certifiés au niveau requis par la station dans laquelle ils travaillent. Étant donné que la participation à ce programme était facultative jusqu’à récemment, certains exploitants ne possèdent pas encore leur certification. Les taux de certification sont publiés dans le Rapport du GTNO sur l’eau potable.
Y a-t-il du fluorure dans l’eau?
Aux TNO, les sources d’eau comprennent naturellement du fluorure, à un niveau se situant entre 0,1 et 0,3 mg/L. D’après les recommandations du dentiste en chef de Santé Canada, l’administrateur en chef de la santé publique du GTNO a décidé que la concentration optimale de fluorure dans l’eau potable, pour que cela soit bon pour les dents, devait être fixée à 0,7 mg/L. Dans les Recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada, la concentration maximale acceptable (CMA) de fluorure dans l’eau du robinet a été fixée à 1,5 mg/L.